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Qu’est-ce que l’EFT ou Emotional Freedom Technique ?

Valérie Beltran Nivault le pratique et nous l’explique. Valérie est sage-femme à Saint Nazaire. Membre de l’association Santé co-créative, elle est partenaire de Ma Bulle Naturo pour la box Grossesse. Elle enseigne la méditation de pleine conscience aux futurs parents. Valérie est formée au toucher relationnel et à l’EFT et organise aussi des ateliers de massage bébé.

 L’origine

L’ EFT ( Emotional Freedom Technic ) ou TLE en français (technique de libération émotionnelle) est une technique de psychologie énergétique.

Elle fut mise au point au point aux Etats Unis en 1991 par Gary Craig, élève de Roger Callahan créateur de la TFT (thérapie du champ mental ) et dont elle est une version simplifiée .

Cette technique psycho-énergétique fait aussi partie de la grande famille des techniques dites méridiennes , c’est-à-dire dérivées de la médecine chinoise ,dans laquelle il est considéré que l’énergie circule dans le corps le long des méridiens. Les méridiens étant des voies de circulation sur lesquelles on peut intervenir afin de réguler l’énergie par les points d’acupuncture. L’EFT se pratique en tapotant quelques-uns de ces points précis .C’est pourquoi on décrit l’ EFT comme une forme d’acupuncture sans aiguilles.

Qui peut en bénéficier ?

Classée dans les thérapies brèves (tout comme l’EMDR ), cette technique de gestion des émotions est ouverte à tout public (enfants, adultes ) , et est très simple dans la pratique .

L’EFT permet de libérer rapidement et efficacement les douleurs physiques ou psychiques, présentes ou passées, en rééquilibrant soi-même notre système énergétique.

Quelles en sont les domaines d’applications ?

Le champ d’action de l’EFT est très vaste :

• les traumatismes et leurs conséquences
• les sentiments et émotions douloureuses
• les phobies
• les croyances limitantes
• les dépendances ou addictions
• les malaises et douleurs physiques
• les problèmes scolaires…

Qu’est-ce qu’une plante adaptogène ?

C’est un scientifique russe, le Dr Lazarev qui a inventé le concept de plante adaptogène, en cherchant à définir l’action de plantes comme le ginseng. les plantes adaptogènes sont des plantes qui augmentent les capacités d’adaptation (réaction et résistance) de l’organisme, par une action régulatrice globale, de façon non spécifique. Leurs merveilleuses propriétés sont dues au fait qu’elles poussent dans des conditions extrêmes (climat, altitude,…).

Les plus connues sont le ginseng, l’astragale, le maca, l’ashwaganda, l’éleuthérocoque, le reishi, la rhodiola,… Les médecines traditionnelles, notamment chinoise, russe ou ayurvédique, utilisent ces plantes depuis très longtemps déjà. La nature fait bien les choses, on le sait : ces plantes, appartenant à des espèces et familles botaniques différentes, sont présentes et disséminées sur les 5 continents !

Le Dr Lazarev proposait 3 critères permettant de classer une plante comme adaptogène :

• Elle provoque un minimum de variations dans les fonctions biologiques
• Elle augmente la résistance du corps de manière non spécifique contre divers agresseurs
• Elle a un effet normalisateur.

Ginseng

Comment agit-elle et quels sont ses bienfaits ?

Une plante adaptogène soutient et active les glandes surrénales en augmentant la production de cortisol. Elle améliore également l’acheminement de l’oxygène en favorisant la respiration cellulaire. Elle aide à l’élimination des toxines. Elle contribue à maintenir l’équilibre de notre corps, c’est à dire l’homéostasie.

Elle a donc une action globale en aidant l’organisme à lutter contre le stress (quelque soit sa nature), sans effet excitant, et en régulant les fonctions internes, par le soutien de nos propres capacités à tendre vers l’équilibre. Par exemple, elle peut modérer ou stimuler le système nerveux, influer sur la température corporelle, réguler la tension artérielle ; en plus de fonctions propres à chacune d’entre elles, comme par ex stimuler le système immunitaire (éleuthérocoque), détoxiquer,… Comme toutes les plantes, elles peuvent avoir des contre-indications et précautions d’emploi donc discutez-en avec votre naturopathe !

Mes conseils

Ces plantes adaptogènes peuvent être utilisées sous différentes formes ; je vous conseille de consulter votre thérapeute préféré afin de vérifier les contre-indications et modalités d’emploi. On les trouve principalement sous forme de teinture-mère, EPS (extrait de plante standardisé), SIPF (suspension intégrale de plante fraîche), macérat glycériné (gemmothérapie, parfois en 1 DH), poudre pour certaines ou encore plante sèche (pour tisane ou décoction). Certains laboratoires les proposent sous formes de compléments alimentaires.

Quelques propriétés en particulier

Toutes les plantes adaptogènes sont par nature régulatrices et redonnent énergie et équilibre à notre corps. Elles augmentent la résistance au stress et ont une action stimulante.

L’ashwaganda (withania somnifera)

On l’appelle aussi le Ginseng indien, et ce sont ses racines qui sont les plus riches en principes actifs. Cette plante traditionnelle de la médecine ayurvédique est recommandée en cas de stress chronique et de forte tension nerveuse ; elle favorise un état de bien-être physique et mental, diminue l’anxiété et facilite le sommeil. C’est aussi un soutien de la mémoire, un anti-inflammatoire et un défenseur de votre immunité.

Le reishi (ganoderma lucidum)

Ce champignon médicinal, appelé champignon de l’immortalité, vient d’Asie. Il limite les effets du stress sur l’organisme. C’est un fort stimulant immunitaire qui booste nos défenses naturelles. On lui prête également des vertus anti-inflammatoires. Des études sont en cours pour confirmer ses propriétés contre le cancer et les maladies cardiaques.

La maca (lepidium meyenii)

Cette racine qui vient du Pérou contient des nutriments capables de stimuler notre immunité, notre système nerveux et hormonal. Elle est utilisée en médecine traditionnelle pour renforcer la libido et favoriser la fertilité ; toutefois ses bienfaits dans ce domaine semblent surtout dûs à une action générale sur notre métabolisme. On la conseille aux sportifs car elle améliore la performance et la récupération. Attention toutefois à ses contre-indications  (grossesse, hypertension, problèmes métaboliques) !

Maca racines

Le ginseng (panax ginseng)

Il augmente la résistance corporelle aux agressions extérieures, booste le système immunitaire et renforce la vitalité. On lui prête aussi des propriétés aphrodisiaques. Et sa racine rappelle la forme humaine… Contre indications : femme enceinte et allaitante, enfant, antécédents de pathologies hormono dépendantes, hypertension artérielle, possibles interactions médicamenteuses.

Les superaliments, c’est quoi ?

On les appelle ainsi car ils contiennent un grand nombre de nutriments variés et particulièrement intéressants pour l’organisme, notamment des vitamines, minéraux et oligo éléments, avec des  effets très positifs sur la santé. Ils sont des compléments intéressants de l’alimentation « classique », afin de garantir à l’organisme tous les apports dont il a besoin. Rappelons qu’il est indispensable, dans une démarche de prévention et de soutien de sa santé, d’adopter l’alimentation la plus « saine « possible et adaptée. La naturopathie s’appuie bien évidemment sur une réforme alimentaire, qui est l’un des piliers de la santé.

Que trouve-t-on dans un superaliment ?

Des vitamines, des minéraux et oligo-éléments, des antioxydants, des enzymes, des fibres, des protéines, des acides gras essentiels, des acides aminés,… et sans qu’il n’y ait eu d’ajout, d’extraction, de concentration ou autres traitements.

Globalement, les superaliments apportent des bénéfices supérieurs aux autres parce qu’ils contiennent un large éventail de ces éléments minuscules (quelques milligrammes dans notre alimentation) qui jouent un rôle crucial dans les réactions chimiques de notre organisme. Ils apparaissent d’autant plus salvateurs que notre alimentation est souvent appauvrie et carencée aujourd’hui.

Quels sont-ils ?

On parle souvent des supersaliments qui viennent de l’autre bout de la planète. Açaï, cacao cru, guarana, maca, griffe du chat, nopal, urucum ; leurs vertus sont mises en avant un peu partout. Cependant, leur surexploitation peut poser des problèmes aux populations et terres agricoles locales et nécessitent du transport pour parvenir jusqu’à nous. A minima, il est souhaitable d’être attentif à leurs conditions de culture et de commercialisation.

Mais savez-vous qu’en France, voire en Europe, on cultive aussi des superaliments ? Vous pouvez vous procurer les baies de goji, l’aronia, l’argousier, la spiruline, l’algue klamath, la chlorella, la graine de chia, l’ortie, le jus d’herbe ou encore la gelée royale. Ils ont tous de fabuleuses propriétés dont je vous invite à profiter, intégrez-les sans hésiter dans votre alimentation !

Nos aliments du quotidien

Certains de nos aliments les plus courants, peuvent, par leurs propriétés, être qualifiés de superaliments : la pomme, l’ail, par exemple, sans parler du vinaigre de cidre dont je vous ai exposé les bienfaits dans un autre article/post. Les fruits rouges (cassis, myrtille…) font partie des champions avec des vertus anti-oxydantes démontrées. Sans oublier les algues qui sont aussi un super-aliment !

Quelques adresses

Pour les produits dérivés des baies de goji, vous pouvez visiter le site de terredegoji. Vous trouverez aussi des baies fraîches sur certains marchés dans le sud de la France.

Pour le chia français, faites comme nous pour la box Grossesse, approvisionnez-vous auprès de duquercy.

La spiruline se trouve maintenant partout, Ma Bulle Naturo vous recommande la spiruline du garlaban, que vous retrouverez dans la box Equilibre.

L’excellente poudre d’ortie de notre box Détox vient de chez Cailleau Herbio, mais le mieux c’est de les cueillir soi-même (avec quelques précautions) !

Enfin, vous pouvez commander les algues de Portsall chez Algo’manne.

Libérer son intérieur, une bonne fois pour toutes  ?

C’est ce que nous propose “Dedans dehors à sa place”.

A la maison, au bureau, au jardin comme dans votre quotidien, vous ressentez le besoin de vous recentrer sur ce qui est vraiment important dans votre vie ?

​Vous avez pris conscience que les objets qui vous entourent vous encombrent plus qu’ils ne vous rendent service, que l’être passe avant l’avoir !

​Vous êtes prêts à vivre un réel changement : à alléger votre intérieur, à simplifier votre quotidien, à adopter un mode de vie plus autonome et résilient ?

Julie Robineau nous présente ci-après quatre  stratégies.

Stratégie #1

réfléchir à son mode de vie

Cette étape incontournable vise à se questionner EN PROFONDEUR sur nos besoins et nos valeurs pour trouver les bienfaits et nos motivations à créer un environnement favorable à notre bien-être.

Que dites-vous d’avoir plus de temps pour vous, à partager avec vos proches, ou à la pratique d’une activité passionnante ? Souhaitez-vous avoir plus d’argent pour vous offrir ce dont vous rêvez ou pouvoir travailler moins ? Avez-vous envie d’avoir plus d’espace ou vivre dans un logement plus facile à gérer au quotidien ? Avez-vous envie de préserver votre énergie à des actions réellement épanouissantes ? Je suppose que la réponse à l’une au moins de ces questions est : OUI !

Je vous invite donc à « prendre le temps de SAVOIR ce que vous aimez, de façon à savoir aimer COMMENT vivre »…(Sarah Breathnach).

Stratégie #2

Faire le vide en conservant l’essentiel

Cette phase cruciale va littéralement transformer votre vie. Prendre ce temps va vous permettre par la suite d’en récupérer. Voilà un investissement qui a du sens !

Pour ce faire, considérez tous les objets de votre habitat et posez-vous l’ultime question : Est-ce UTILE à ma vie ? Tous les objets ont une FONCTION et en même temps vous n’en avez pas forcément BESOIN. Certains objets, en revanche, remplissent une fonction dont vous avez besoin : voilà leur RÉELLE utilité !

 Je vous invite à procéder par petits pas et à votre rythme pour vous préserver…Et à la fin de ce tri en conscience que « le désordre ne se range pas, il s’élimine » (Elodie Wery), vous avez chez vous SEULEMENT ET TOUS les objets indispensables à votre-bien être.

Stratégie #3

Ranger intelligemment

L’opération « rangement » se fait avec plusieurs idées en tête : la loi de la proximité et la loi du moindre effort. Comment nous fonctionnons dans notre habitat permet de savoir ranger les objets à la bonne place et dans le bon contenant. Ce que vous utilisez régulièrement est disposé à portée de main, ce qui sert quelque fois seulement est placé dans un espace de stockage.

Une fois le rangement fait, vous avez le sincère sentiment que l’utilisation de l’ensemble de vos possessions est PRATIQUE et EFFICACE.

Stratégie 4

Organiser le quotidien

Le premier axe est de modifier sa façon de consommer pour gérer au mieux le flux entrant des objets dans votre habitat. Avez-vous réellement besoin de cet objet que vous voulez acheter ? Va-t-il être réellement utilisé ? Son origine correspond-il à vos valeurs d’écologie ? Pouvez-vous le louer ou l’emprunter plutôt que d’en faire l’acquisition, source de dépense et d’encombrement ?

Le deuxième axe est de mettre en place des rituels pour les tâches quotidiennes : nettoyage, lavage, rangement, gestion des papiers et toutes les activités afférentes au foyer. Que votre devise devienne : « Un petit peu tous les jours » pour transformer le soin à l’habitat en des routines fluides.

Que votre règle d’or à la maison soit : « Tout le monde participe ! » pour le plus grand bonheur de toute la famille…

Détox en janvier ?

Janvier, mois de la détox ? C’est ce que vous lisez un peu partout… mais ce n’est pas si simple !
L’hiver n’est pas la période pour nettoyer son foie ni se détoxifier en profondeur. Certes, il fonctionne plutôt au ralenti en hiver, et en outre vous avez pu faire quelques excès 😉 !
Le corps a besoin de récupérer et le foie d’être soutenu en douceur jusqu’à la fin de l’hiver.

Je vous conseille donc, si vous ressentez le besoin de vous alléger et de vous revitaliser, de commencer par des choses très simples :
🔸️Sortir et faire de l’exercice physique, même doux, type marche, cela soutiendra votre moral et améliorera votre sommeil
🔸️Vous coucher tôt et à des heures régulières
🔸️Boire suffisamment d’eau et de tisanes pour aider vos reins à éliminer les déchets acides
Tout cela sans oublier de soutenir votre immunité ! Ces deux objectifs passent en premier lieu par une alimentation saine, à base notamment de légumes et fruits de qualité bio.

La diète hypotoxique

C’est un moyen simple et non violent d’octroyer un peu de repos à votre système digestif et de vous revitaliser en récupérant de l’énergie (avant de se détoxifier, il faut d’abord se revitaliser !).
Derrière ce nom un peu barbare, se cache un concept simple. Sur un à plusieurs jours, supprimez la majorité des intrants “toxiques” (produits raffinés, produits de l’industrie agro-alimentaire, viande rouge, graisses cuites, sodas, alcool, café, produits laitiers de vache…), de votre alimentation et remplacez-les par des aliments plus sains et « vivants » (fruits et légumes, céréales complètes, produits non transformés).
Les supprimer permet un regain d’énergie vitale et évite l’ajout de toxines supplémentaires. Vous serez surpris.e de votre état de forme déjà au bout d’une journée, prolongez 2 à 3 jours si possible, et … adoptez même cette alimentation au long cours !

La monodiète

Une autre façon de mettre votre système digestif au repos, c’est de pratiquer la monodiète.
Il s’agit de ne manger qu’un aliment ou une catégorie d’aliments pendant au minimum un repas, voire plusieurs jours. Le système digestif est ainsi beaucoup moins sollicité et libère de l’énergie pour autre chose.
Pratiquer une journée de monodiète régulièrement, une fois par semaine ou une fois par mois, accompagnée d’exercice physique, est une bonne habitude à prendre, qui nettoie votre corps en profondeur.
Les monodiètes possibles sont nombreuses, les plus connues étant celles de riz, de pomme et de raisin. Une cure de jus de légumes et fruits frais est une forme de monodiète.
Personnellement en hiver je privilégie la monodiète de riz, qui réchauffe le corps, et donne lieu à de nombreuses recettes “sucrées” (à la cannelle par exemple) ou salées ( au tamari, aux algues…).
Chaque monodiète a ses avantages : nettoyage du foie et rééquilibre du transit pour la pomme, revitalisation pour la carotte, désacidification de l’organisme pour le riz…
Choisissez évidemment un aliment de saison (non, ce n’est pas le moment pour la cure de raisin !). Associez cette diète à du yoga, du qi gong, de la marche… des bains et des soins si vous le pouvez, buvez beaucoup d’eau et d’infusions.
Vous serez surpris des bienfaits et du regain d’énergie, même avec une seule journée. Laissez exploser votre imagination pour les recettes, vous verrez, ce n’est pas triste !

Le jeûne intermittent

Comme la monodiète, le jeûne intermittent repose sur une mise au repos de votre système digestif, en espaçant vos repas d’au moins 16h. Il suffit par exemple de sauter le petit-déjeuner ou le repas du soir. Certaines personnes décident de l’adopter comme hygiène de vie permanente et le font tous les jours. Si vous le faites une fois par semaine, c’est déjà efficace et vous pouvez y aller progressivement.
Le jeûne intermittent vous permet de bénéficier d’une partie des atouts santé du jeûne, grâce à la modification de votre métabolisme, tout en restant facile à pratiquer au quotidien.
Cette méthode doit s’accompagner évidemment d’une alimentation saine. Il faut boire beaucoup d’eau et bien sûr, ne pas manger 2 fois plus sur les 8h restantes !
Consultez votre naturopathe avant de vous lancer, surtout si vous avez des problèmes de santé.

« L’eau n’est pas nécessaire à la vie. Elle est la vie. » Antoine de St Exupéry.

L’eau est l’un des 4 éléments (ou 5 en médecine traditionnelle chinoise) ; yin, purificatrice et créatrice de la vie, mémoire de notre unité (le fœtus baigne dans le liquide). C’est le mouvement de l’eau dans le corps qui permet la vie. Elle est le constituant majeur de notre organisme (environ 70% du poids d’un adulte. 85% chez le nourrisson à 60% chez la personne âgée) donc autant vous dire qu’elle est CRUCIALE pour notre bien-être et notre santé !!. Le sang en contient 80%, la lymphe 95%. Le mouvement de l’eau dans le corps permet la vie.

Nos cellules ont besoin de se débarrasser de leurs déchets ; ce qui se fait par l’eau. Nos pertes quotidiennes en eau s’élèvent à environ 2,5 litres, par le biais de la transpiration, la respiration, les urines et les selles. Les pertes peuvent être supérieures en cas par exemple de diarrhée, de diabète, d’insuffisance rénale ou de sudation importante (température élevée, effort physique).

En interne

Donc usez et abusez de l’eau sous toutes ses formes !! L’hydrologie est l’une des 10 grandes techniques naturopathiques. D’abord buvez et ce, même avant d’avoir soif. Au moins 1,5 litre par jour, de préférence en dehors des repas (pour ne pas contrarier la digestion). L’alimentation en apporte environ 1 litre par jour, principalement grâce à la teneur en eau des végétaux notamment, d’où la nécessité de consommer des légumes à tous les repas.

En externe

Par voie externe, l’eau peut être utilisée de multiples façons : bains de siège, bains dérivatifs, douche (« normale », écossaise, rectale…), bains de pieds, de mains, de corps, à différentes températures, lavements, inhalation , douche nasale (lota ou jala neti), sans oublier les bains de mer (ou de rivière, en montagne ou ailleurs). A Saint-Nazaire où j’habite, une bande de mamies en pleine forme se baigne tous les jours de l’année !!!!! Prenons-en de la graine…

Les trucs de Ma Bulle Naturo

Pour le lavage de nez, utilisez le lota en céramique qui vous est fourni dans la box Immunité ; son mode d’emploi est détaillé dans le livret d’accompagnement. Vous ne pourrez plus vous en passer, plus d’allergies, plus de rhumes !

Un bain de pied ? Essayez les sels de bain alcalins qui optimiseront les effets de votre bain. Vous les trouverez dans la box Equilibre. Ils contribueront à vous faire éliminer l’acidité de votre corps.

Les omega 3 ont une importance prépondérante pour l’organisme humain en général et encore plus chez une femme enceinte. Ce sont des acides gras essentiels et indispensables au développement et au bon fonctionnement du corps humain, que l’organisme ne sait pas synthétiser ; d’où l’importance de les apporter « de l’extérieur » et si possible par l’alimentation.

A quoi servent-ils ?

Les acides gras oméga 3 sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la vision, du cerveau, du système nerveux et des fonctions cognitives en général. Anti-inflammatoires, ils ont également un rôle important dans le domaine cardiovasculaire, dans le fonctionnement cérébral et le maintien de la santé mentale.

Un apport insuffisant en DHA augmente la vulnérabilité face aux troubles de l’humeur et à la dépression et pourrait à long terme favoriser les maladies neuro dégénératives (de type Alzheimer) et cardiovasculaires.

Où les trouve-t-on  ?

Les aliments les plus riches en oméga 3 sont issus de végétaux terrestres (la noix, l’huile de colza, de soja, de lin, etc.) qui contiennent de l’ALA et d’animaux marins (les poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, le hareng, la sardine et l’anchois, etc.) qui contiennent de l’EPA et du DHA. Privilégiez les petits poissons gras en bout de chaine alimentaire et donc moins pollués.

Comment faire au quotidien ?

Consommez au quotidien :

• des huiles bio première pression à froid riches en omega 3 : colza, lin, chanvre, cameline, noix, soja, périlla
• des fruits à coque : noix, noisettes, amandes, noix de cajou, noix du Brésil…
• des graines de lin moulues (sinon elles ne sont pas assimilables) et des graines de chia, moulues ou trempées (30mn minimum).
• Et plusieurs fois par semaine (2 à 3 fois minimum) : des petits poissons gras et des produits de la mer.

Des recettes ? Consultez le blog au chapitre recettes, ou les livrets d’accompagnement des box Grossesse ou Emotions.

Libérez vos petons et marchez pieds nus dans l’herbe !! Gorgée de rosée, elle sent bon et va vous chatouiller la plante des pieds… Outre le rappel peut-être de souvenirs d’enfance, marcher pieds nus dans l’herbe juste après votre lever va vous apporter de nombreux bienfaits ; il s’agit en fait de ce qu’on appelle une « affusion », c’est-à-dire un « moyen thérapeutique qui consiste à verser en nappe une certaine quantité d’eau sur une partie du corps ».

Cette pratique, en massant les zones réflexes du pied (vive la réflexologie plantaire !!), contribue à renforcer le système immunitaire, les muscles, tendons et ligaments, assure un renforcement réflexe des organes du bas ventre, relève la voûte plantaire et prévient ainsi les pieds plats et étalés, améliore la circulation sanguine, réduit le stress, aide contre les maux de tête, la transpiration de pieds et les mycoses, facilite l’ancrage, …

Pour vos premières fois, choisissez une belle journée de printemps ou d’été et n’y allez pas les pieds glacés (mieux vaut qu’ils soient chauds). Portez votre attention sur vos sensations et la stimulation de vos sens induite par la fraîcheur…Préparez des chaussettes sèches et des chaussons/ures pour bouger ensuite, afin d’éviter un refroidissement des pieds. Marcher rapidement réchauffera vite vos pieds. Et en règle générale, essayez de marcher pieds nus le plus souvent possible pendant la journée.

Attention :
Ne pas marcher dans la rosée en cas de maladies des reins et du bassinet ou uniquement après en avoir parlé avec votre médecin.

 Dans le livret d’accompagnement du coffret Grossesse, je vous parle de l’importance des notions d’index glycémique et de charge glycémique dans l’alimentation des femmes enceintes (et de tous, d’ailleurs…). Voici quelques précisions sur le sujet.

L’index glycémique, c’est quoi ?

L’index glycémique (IG) d’un aliment est la capacité de cet aliment à augmenter la glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose (sucre) dans le sang. L’index glycémique d’un aliment se mesure par rapport à celui du glucose qui est de 100. Un index glycémique de 60 signifie que l’augmentation de la glycémie avec cet aliment correspond à 60 % de celle obtenue avec du glucose.

La notion de charge glycémique, quant à elle, ne s’intéresse pas uniquement à la quantité de glucides (sucres) contenus dans un aliment. Elle reflète plus précisément la capacité de l’aliment à élever la glycémie, en fonction de la quantité consommée. Par exemple, le miel est très riche en sucres mais si vous n’en consommez qu’une cuillère à café, la charge glycémique est faible.

Ces notions sont primordiales pour certaines personnes, notamment les femmes enceintes et les diabétiques. Plus généralement, elles sontutiles à toute personne veillant à l’équilibre de son alimentation.

Comment m’alimenter ?

Bien entendu, ce sont les aliments à faible index glycémique et/ou ceux à faible charge glycémique qu’il faut globalement privilégier. Mieux contrôler sa glycémie implique de faire des repas à faible charge glycémique. L’IG des aliments glucidiques (famille des céréales, tubercules et produits sucrés) varie selon la céréale/tubercule concernée et son mode de préparation. Ainsi, un même aliment peut avoir un IG différent selon la taille des grains et le degré de raffinage. Par exemple, la farine intégrale d’épeautre a un IG d’environ 45 alors qu’il est de 65 si elle est raffinée. Autre exemple : des pommes de terre frites ont un index glycémique plus élevé (95) que des pommes de terre cuites à l’eau (65). Le record est détenu par la bière ou le Coca (une canette de Coca = 7 morceaux de sucre au moins !!!!!).

Retenez que les aliments à fort index glycémiques sont ceux – sauf exceptions – qui sont sucrés, tout simplement (sodas, miel, etc), qui sont raffinés (farines blanches), qui sont soufflés (céréales p’tit déj pour enfants, galettes de céréales,…), et en général, ceux dont la taille des grains est moindre (en farine, en bouillie, en purée…).

Le tableau ci-dessous (source : laboratoire Pileje) vous donne un aperçu de la charge glycémique d’une cinquantaine d’aliments. On considère qu’un aliment a une charge glycémique :

• très faible si elle est < à 7 : en vert,
• faible si elle est entre 7 et 10 : en bleu,
• moyenne entre 10 et 20 : en jaune,
• élevée à partir de 20 : en rouge

Si vous êtes enceinte, veillez tout particulièrement aux index glycémiques de vos aliments. Accompagner les glucides par des lipides, des fibres et des protéines, permet aussi d’abaisser l’index glycémique.